D’origine japonaise, les couteaux Santoku font partie des ustensiles de cuisine les plus prisés. La traduction littérale du mot Santoku est en rapport aux trois activités usuelles menées en cuisine, qui sont : découper, trancher et hacher. D’où la signification de Santoku en couteau aux « trois bonnes actions ». Nous verrons dans cet article les caractéristiques d’un couteau Santoku et les techniques pour un meilleur entretien.
Les caractéristiques du couteau Santoku
Les couteaux Santoku sont des couteaux multi-tâches, parfaits pour découper, trancher et hacher viande, poisson et légumes. Plus petits que les couteaux de chefs, les Santokus sont dotés d’une large lame alvéolée, pointue et incurvée à l’extrémité mesurant entre 14 et 18 cm de long. Les poignées (en inox, en bois,…) des Santoku sont généralement en forme D et se situent au même niveau que le dos de la lame. Pour en savoir plus sur les Santokus, lisez le e-book Oshiwa. La lame du Santoku permet une coupe parfaite grâce à sa technique de découpage qui monte du haut vers le bas. Étant alvéolée, la lame défie facilement les aliments résistants et évite qu’ils se collent à elle lors des découpages.
Quelques techniques d’entretien de vos couteaux
L’entretien des couteaux dépend de la matière dans laquelle ils ont été fabriqués. Il s’agit notamment de pouvoir préserver sur un long terme le tranchant de la lame. Qu’ils soient en acier inoxydable ou en acier carbone, ils ne s’entretiennent pas de la même manière. Les couteaux en acier inoxydable sont plus faciles à entretenir. Il suffit juste de les laver à l’eau (il est conseillé tiède ou chaude) et au savon doux. Ensuite, bien les rincer et les essuyer avec un torchon en coton. Si vous disposez du brunissoir, frottez-y de temps à autre pour maintenir l’éclat. Quant aux couteaux en acier carbone, ils méritent plus de soins dans leur entretien. Il est plus conseillé de les essuyer après usage que de les laver à l’eau et au savon, et ne pas les faire sécher à l’air libre.